La fin de l’année 2013 a confirmé de manière éclatante qu’une réévaluation en profondeur de la politique américaine au Moyen-Orient est en cours à Washington. Le dernier signe a bien sûr été l’accord signé sur le nucléaire iranien et plus encore le fait-même d’un dialogue renoué entre les États-Unis et l’Iran, ennemis de (plus de) trente ans. Ce dégel entre Washington et Téhéran a le potentiel de remodeler entièrement la carte géopolitique de la région.
Aux portes de l’Europe, un monde arabo-musulman est en pleine ébullition depuis 2011, date de la révolution de Jasmin en Tunisie et point de départ des révoltes dites des Printemps arabes.
Contre toute attente, et après cinq jours de négociations marathon à Genève, Téhéran et les grandes puissances (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne) ont scellé, dans la nuit du 23 au 24 novembre, un premier accord historique ouvrant une nouvelle période de pourparlers sur le fond pendant six mois.
L'Iran et six médiateurs internationaux (Russie, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) se sont réunis les 7 et 8 novembre derniers à Genève, afin de trouver un compromis au désaccord opposant Téhéran à Washington ainsi qu’à d'autres pays occidentaux.
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