La fin de l’année 2013 a confirmé de manière éclatante qu’une réévaluation en profondeur de la politique américaine au Moyen-Orient est en cours à Washington. Le dernier signe a bien sûr été l’accord signé sur le nucléaire iranien et plus encore le fait-même d’un dialogue renoué entre les États-Unis et l’Iran, ennemis de (plus de) trente ans. Ce dégel entre Washington et Téhéran a le potentiel de remodeler entièrement la carte géopolitique de la région.
Aux portes de l’Europe, un monde arabo-musulman est en pleine ébullition depuis 2011, date de la révolution de Jasmin en Tunisie et point de départ des révoltes dites des Printemps arabes.
Alors que Washington, principal bailleur de fonds du Caire, a décidé de réduire partiellement son assistance militaire en raison de l'instabilité et de la répression consécutives au « coup d'État » du 3 juillet dernier contre le président élu Mohamed Morsi, la Russie n’a pas attendu longtemps pour passer à l'offensive, profitant du retrait temporaire des États-Unis du marché de l'armement égyptien.
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