Pour preuve, l'enlèvement du Premier ministre libyen Ali Zeidan, brièvement détenu en octobre dernier par une milice théoriquement placée sous les ordres de Tripoli, illustre l'emprise des groupes armés d'affiliation locale et régionale dans un pays où le pouvoir central s'est effondré.
Plus récemment, des affrontements entre des groupes armés locaux et les rebelles de la ville de Misrata ont fait plus de dix victimes à Tripoli début novembre. Un groupe d'hommes lourdement armés en provenance de Misrata était entré dans la capitale avant de livrer des combats dans le quartier de Souk al Juma à l’est, afin de venger la mort de l'un de ses commandants tué plus tôt à cet endroit. Les assaillants ont utilisé des canons antiaériens montés sur des camions, ainsi que des lance-grenades. Plus de trente civils figurent parmi les blessés. « Des snipers tiraient. On se croyait revenu au temps de la révolution », s’est confié un habitant au quotidien Libya Herald.
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