Une chose est sûre, selon le géo-politologue Gérard Chaliand, « l’Ukraine est un enjeu fondamental pour Vladimir Poutine. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir à la fin des années 1990, le pays était en pleine déconfiture, avec une monnaie, le rouble, qui s’était effondrée ; il a su retourner la situation, se poser en nationaliste et restaurant auprès de sa population un sentiment de fierté. Aujourd’hui, il n’entend pas plus qu’hier reculer. Il y a eu la tentative d’Ossétie du Sud en Géorgie en 2008, où il a bien montré qu’au Caucase, c’est lui qui fait la loi ».